Présentation d'Athénais

Mon physique ? Arf, que vous dire ? Bieeeen, je suis une grande blonde, avec une cascade de cheveux bouclés rassemblés 99 fois sur 100 en tresse ou en queue de cheval. J'ai les yeux d'un bleu pas trop moche, rendus vraiment beaux par l'étincelle de gentillesse qui y pétille. Les années de Free running m'ont sculptées des muscles que je juge plus que corrects. Mon corps est couverts de diverses cicatrices, de tailles variées, traces douloureuses de mon passé. J'ai un teint méditerranéen , et qui fait ressortir mes yeux. Je considère mon visage comme passable: j'ai les lèvres plutôt fines et entaillées par une cicatrice, le nez un peu gros à mon goût, une autre cicatrice sous l’œil gauche, au niveau de la pommette, et les sourcils un peu épais. Sans m'en désintéresser totalement, je ne me soucie que peu de mes vêtements, et il m'arrive souvent de porter des t-shirt, des basket, des casquettes de mecs. Skattant depuis ma plus jeune enfance, je préférerai généralement des marques comme DC, Roxy ou RipCurl. Ma passion des sports me confortera à n'établir comme seul critère que le confort. Ah oui, dernière chose: à cause de ma clé, je porte un bandage à la main droite.

Ce qui se passe dans ma tête? V'la le bordel, quoi. Du fait de mon enfance assez... Spéciale, j'ai une peur phobique de mon passé. Je part également du principe que si je ne pleure sur rien, c'est qu'il n'a rien sur quoi pleurer, je va donc rire et sourire en permanence, d'une bonne humeur constante. C'est certes une solution lâche, mais c'est la seule qui me garantisse un état mental stable et cohérent . Je tire de cette fuite, non seulement une bonne humeur, mais aussi un état d'esprit m'interdisant le défaitisme et le pessimisme. Ce ne signifie pas que je me voile la face et refuse de voir le mal, mais bien que je verrai le bon coté des choses et trouverai des excuses au mauvais. Dénuée de préjugés, je ne suis pas rancunière pour deux sous, et ma philosophie, mon humour et ma générosité font de moi, sinon une amie, une camarade appréciée. Bavarde et enjouée, il m'arrive de partir dans des délires verbaux incontrôlables. Considérant mes amis comme mon soutient mental, je leurs porterais la plus forte des attention et me reprocherai chacune de leurs blessures. Je ne suis pas un génie , mais on peut m'accorder une intelligence correcte. Très philosophe, il m'arrive de réfléchir pendant des heures à une seule et même question. Mais la plupart du temps, je suis une fille simple et joyeuse n'aimant rien tant que la vie et la nature.

Aaah... Mon histoire? J'aime pas en parler. Bon, pour vous, je vais faire un effort. Alors. Orpheline de père, je suis née et j'ai grandi dans les quartiers sensibles de New-York. De mon cher papa n'assumant absolument pas d'avoir mis ma mère enceinte, il me restait une clé en argent, gravée des symboles des 4 éléments, et une lettre expliquant toutes sortes de choses, où il cherchait seulement à excuser le fait qu'il se soit enfui quand ma mère fut enceinte, et où il désignait la clé comme mon arme. Allez comprendre. J’eus plusieurs beaux pères, qui ne tinrent jamais très longtemps, et plusieurs petits frères. Ma mère ne me fus jamais très proches, et ne s'occupa jamais beaucoup de moi.
Et j'étais heureuse. Vous ne vous imaginez pas à quel point les douze premières années de ma vie fut un rêve.
La vie était un un conte de fée. Je suivais vaguement les cours à l'école,me maintenant à un niveau correct, mais je ne vivais que pour le soir. Vous connaissez: ces bandes qui se battent entre elles la nuit et contre la police le jour. J'en faisait partie, avec Aidan. Bien évidemment, à cet age là, nous n'étions jamais dans les grosses affaires, nos larcins se limitant à des rapines. Nous étions plus des mascottes, des symboles de la nouvelle génération,surement aussi turbulente que la précédente. Je ne sais pas si c'était bien, si c'était mal, j'étais juste heureuse.
Qui était Aidan? J'ai toujours pas trouvé de qualificatif pour lui. Meilleur ami m'a d'abord parut être le meilleur terme. Mais non, c'était mon oxygène, l'élément essentiel de m'a vie. Bien sur, cette amitié-jumelage était teinté d'un amour sous entendu, mais nous étions trop petit pour nous en rendre compte. Nous passions des heures entières, à faire du free running, du skate, tout ce qui pourrait nous défouler ou nous faire rire.
Mais un jour, le décor de rêve s'écroula. Aidan aimait la vitesse. Il suppliait pour être de toutes les courses poursuites en voiture, et les grands de la bande le lui accordaient toujours. J'étais sur un toit,au première loge. Pour voir l'accident qui tua trois des quatre passagers de la voiture, dont Aidan.
Les seul qui en réchappa fut le conducteur. Celui qui avait accepté qu'Aidan monte. Dès ce jour,rendue instable par le chagrin, je lui vouais une haine irraisonnée, le rendant responsable de l'accident. Un jour, je retombai sur la lettre qui désignai la clé comme arme. Vous devinez la suite.
Ma main me brula tandis que l'immeuble s'embrasait. Je voulais être sure qu'il n'en réchappe pas.
En a t-il réchappé? Je ne sais pas. Ma mère me vit rentrer à la maison, clé à la main. Deux jours plus tard, j'étais au pensionnat. La première semaine fut atroces. Mais enfin, je pu retrouver un mental stable, en me réfugiant dans la bonne humeur, mais l'ombre de la folie me guette à chaque tournant, et veille sur mes nuits hantées de cauchemars.