Première nuit mouvementée ~ [PV : Michael Faust]

Apparemment, il y avait une nouvelle pensionnaire, et on m'avait dit qu'elle était jolie. Huhu, pervers que je suis, je me décidais de la perturber pour espionner un peu sa chambre. J'attendais que les présentations des profs soient finis, et j'allais l'embrouiller. J'attendais qu'elle rentre dans sa chambre, en étant caché, et en l'observant. C'est vrai qu'elle était jolie, même si elle avait l'air un peu mystérieuse. Je me cachais avant de commencer ma ruse. Je commençais à taper un mur doucement. Pas de réactions. Je continuais, et j'entendais qu'elle sortait de sa chambre. Super, le plan avait marché !

J'attendais qu'elle rentre chez son voisin, avant de me glisser à l'intérieur de sa chambre. Elle avait déjà rangé ses affaires, je pourrais lui chiper des sous-vêtements, trop cool ! J'ouvrais donc des tiroirs au hasard, cherchant les précieux objets. J'avais trouvé une culotte ! Super ! Je me cachais ensuite dans une armoire, je ne savais pourquoi, sûrement parce que j'avais peur de me faire surprendre. C'était vraiment serré, là dedans. Je décidais de sortir, c'était vraiment affreux. J'avais toujours sa petite culotte en main, que j'enfouissais dans ma poche. J'essayais de sortir discrètement de la chambre, en la détaillant. Je ne regardais pas devant moi, donc je trébuchais, m'explosant la face au sol. Ca avait fait un bruit fracassant, et la petite culotte dépassait de ma poche. J'allais sûrement me faire attraper...

J'étais toujours allongé sur le sol comme un imbécile, et je me demandais ce qui allais se passer si je me faisais prendre... Mais bon, ça valait le coup, j'avais une belle culotte blanche immaculé. Et j'entendis le plancher qui craquait. La fille était dans le couloir, mais je ne pouvais pas la voir, j'avais la tête collée au sol.

–Euhm ... Je peux savoir ce que vous faites ?

Qu'est ce que je faisais ici... C'était évident, non? J'étais venu observer le décor de votre chambre, et la peindre. C'est pour ça que j'avais une petite culotte dans la poche, n'est ce pas? Sérieusement, les nouvelles sont souvent débiles, mais là. Je sentais que la fille s'était baissé pour m'observer, et je pouvais voir sa culotte, dans la position où elle était. Ma respiration devenait rapide et je saignais presque du nez. Mais c'était tellement... ouaaaaaah ! Et là je sentais un coup de pied dans mon ventre, qui m'avait envoyé à l'autre bout du couloir. J'étais toujours allongé par terre, un sourire aux lèvres. Puis je sentis ses mains délicates me prendre par le bras et me traîner dans sa chambre. J'allais pouvoir fouiller encore plus, trop cool ! Elle ne m'avait pas relever pour autant, j'étais toujours écrasé au sol comme un imbécile. Je me relevais d'un bon, et je voyais qu'elle rangeait ce que j'avais dérangé. J'étais debout au milieu de sa chambre, et je regardais la jeune fille. C'est vrai qu'elle est plutôt jolie...

Désolé d'avoir pris ta culotte. Tu t'appelles comment?

Je la regardais toujours, attendait patiemment sa réponse. Elle avait l'air absorbée par ce qu'elle faisait, elle devait m'avoir totalement oublier... Je l'avais vu frissoné d'un seul coup. Je lui avait fait peur?... Super comme première impression, bravo Michael !

– Ah non … c'est bon, vraiment … Je m'appelle Etsuko … Etsuko Miiharu Sakiyurai. En-… Enchanté. Et … Et vous, comment vous appelez-vous... ?

Encore une fille timide. Y'avait que de ça, ici. Pouvait pas y avoir une dominatrice? Bref. Apparemment, j'étais excusé de lui avoir piqué sa culotte. Je lui fis un grand sourire avant de m'approcher d'elle d'un pas lent qui se voulait séducteur.

Moi c'est Michael Faust ! Tu sais que t'es plutôt jolie? T'es nouvelle?

J'avais dit ça trèèès rapidement, me demandant si elle avait compris. Je continuais à avancer avant de glisser (encore), et de m'aggriper à sa poitrine. J'avais fermé les yeux, et quand je les rouvris, je vis mon erreur. J'ôtais mes mains rapidement et me reculais à toute vitesse, un peu gêné. Je me frottais l'arrière du crâne en souriant, rouge comme un pivoine.

Excuses moi... encore...

Je me relevais d'un bout avant de m'époussierrer.[/b]

Je me demandais quelle allait être sa réaction à ma bêtise. J'avais un peu peur parce que cette fille n'avait pas l'air sympa. Même si elle était timide. J'avais l'impression qu'elle réfléchissait. Peut être qu'elle me prenait pour un malade mentale. Je ne savais pas. Donc les rouages de mon cerveau commençaient à s'activer pour essayer de réfléchir.

– Michael Faust hein. Oui, je suis nouvelle, et tu es là depuis plus lon-...

Ah, elle était bien nouvelle. Malheureusement, elle avait interrompu sa phrase quand j'étais tombé sur elle.

– ... longtemps que ... moi...

Pour sûr, j'étais là depuis plus longtemps qu'elle. Mais ça ne m'empêchait pas d'être trèèèèès maladroit, vraiment.

Excuses moi... encore...

Et puis, c'était le blanc. Le blanc total. Plus un bruit, même pas une mouche. Rien. Puis j'entendis un rire. Euuuuh... un rire? Hum, il avait quelque chose de terrifiant, ce rire. Vraiment.

– Et bien, je t'excuse encore une fois. Tu devrais faire plus attention où tu marches, sérieusement. Ça éviterai ce genre de chose... Ah et aussi, tu éviterais aussi de te prendre un poing dans la gueule. ♥

Huuuu, j'avais bien raison, cette fille était dérangée mentalement. Je cherchais un plan dans ma tête pour partir de cette chambre au plus vite, et pour essayer de l'éviter à jamais. Oui, j'étais maladroit, mais je n'avais vraiment pas envie de me faire frapper. Je réfléchissais donc, sans parler, sans bouger, en fixant cette fille. Les engrenages dans ma tête s'arrêtaient brusquement, et j'eu une idée. Je pourrais faire diversion en lui montrant quelque chose derrière elle qui allait tomber, puis pendant qu'elle regardait, m'enfuir à toute vitesse. Mais il fallait qu'elle soit assez bête pour regarder. Mais bon, autant essayer. Je secouais ma tête, ouvrit de grand yeux, puis je pointais mon doigt sur le meuble derrière elle.

Attention, quelque chose va tomber !

J'attendais sa réaction, perplexe à l'idée que mon plan marche. Mais sait-on jamais.

Ma ruse n'avait apparemment pas marché. Ce qui voulait dire que ce n'était pas une imbécile, comme prévu. Tant pis, j'allais rester ici à passer un mauvais quart d'heure. Elle ne parlait toujours pas. Je me sentais mal d'avoir dit ça, j'étais vraiment bête parfois. Je la regardais, mes yeux plongés dans les siens.

- Si tu veux partir je ne vais pas t'en empêcher, fais donc.

Ouf ! J'étais sauvé ! Mais en fait, je n'avais plus envie de partir. Elle avait l'air sympa, je voulais faire connaissance. Mais j'étais tellement maladroit... Je me frottais l'arrière de la tête.

Désolé pour ce que j'ai fait, vraiment. En fait, je veux plus partir. Tu t'appelles comment?

Je fis un beau sourire avant de continuer à la regarder dans les yeux. Elle devait me prendre pour un mongole avec ce que j'ai fait et dit. Vraiment.